Association Bien Vivre sur le Coteau

Dernière modification: 9/11/2005

Présentation

Ce que nous défendons

La conservation du caractère typique du quartier : venelles et voies piétonnes , préservation de l'aspect pavillonnaire du quartier, une densification raisonnable compatible avec la voirie existante.

La préservation et le développement des espaces verts : aménagement de promenades publiques, haies vives, espaces ouverts, création d'espaces publics de proximité (aires de jeux, jardins publics, jardins familiaux, coulée verte...)

La mise en place d'une « zone 30 » : limitation de la vitesse à 30 km/h (particulièrement pour les rues à forte déclivité), sécurisation des rues, aménagement des trottoirs (envahis par les voitures et inaccessibles aux piétons, poussettes, fauteuils roulants...)

Des aménagements adaptés : navette reliant le Coteau au centre ville (pour les personnes non motorisées), création de commerces de proximité

Un quartier au charme particulier

Le Coteau, c'est un quartier « pavillonnaire », encore vert, à flanc de colline sur une superficie de 70 ha environ, et de 5400 habitants au dernier recensement.

L'histoire de ce quartier c'est d'abord l'arrivée déjà ancienne d'ouvriers ayant construits eux-mêmes leurs maisons. Il en reste un caratère typique du quartier notamment de réseau de sentes et de venelles, des maisons de bric et de broc, des jardins ouvriers.

Le quartier c'est aussi 7 ha actuellement non construits sur la zone NA et de nombreuses réserves foncières de la mairie qui en font un quartier de faible densité, avec de grandes étendues en friche, des prés et des terrains vagues. Ces terrains non aménagés conservent à la fois un caractère sauvage au lieu et dégagent largement la vue et l'espace donnant une impression de campagne à la ville.

Enfin le quartier c'est aussi une ambiance, une convivialité et un lien social important...des habitants qui se connaissent et qui se parlent, qui échangent des plantes ou les produits de leurs jardins, qui se retrouvent dans les fêtes de quartier... Un lieu rare qu'il faut préserver.

La mobilisation contre le CD 61

Fin 1990, se profilent la révision du P.O.S. et son enquête publique et surtout un projet de création d'une route départementale, le RD 61, à 4 voies soit 24 m de large sur 1300 de long, éventrant le quartier en deux dans sa diagonale. En parallèle, il est prévu l'élargissement de la rue Pergolèse à 17m de large sur 650m de long. Le Conseil Général, en 1989, prévoit un flux atteignant 25000 véhicules par jour…Pour ce faire, la mairie préempte de nombreux terrains et constitue une réserve foncière. Une partie du quartier est inscrite au P.O.S en zone N.A., zone à aménagement différé, 13 Ha dont 9ha non bâtis . Il s'agit d'une zone peu ou non équipée destinée à un aménagement futur dans laquelle toute construction nouvelle est interdite.

En réaction à ces projets, création de l'association Bien Vivre sur le Coteau dont le but est la protection et l'amélioration du cadre de vie des habitants du quartier. L'association se mobilise alors contre toutes voies traversantes et pour préserver l'existant :

Face à cette mobilisation, le projet de CD 61 est abandonné en 1997, l'aménagement des autres rues du quartier suspendu, mais les destructions continuent…

L'association aujourd'hui

Depuis 1997, de concertations en études, l'association s'est battue pour faire reconnaître l'identité du Coteau.

La dernière concertation et la plus aboutie en 2001-2002 pouvait laisser augurer d'une vraie prise de conscience de la chance que représente ce quartier.

Mais depuis septembre 2002, plus de nouvelles …

Pendant ce temps, les préemptions continuent, les autorisations de construire sont accordées sans projet d'ensemble et sans souci de préserver l'équilibre avec l'existant.

Des inquiétudes persistent quant à une voie traversante entre la N 305 et la N7, sur de nombreux logements qui seraient à venir…( R+1 à R+4 ), sur l'élargissement de près de 30 voies prévues dans le POS actuel.

Aujourd'hui, le PLU va redéfinir les données…

Bien plus que le règlement des conditions d'occupation de chaque parcelle, le PLU est un «projet d'aménagement et de développement durable retenu » après « un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques ».

L'association, c'est 120 adhérents en 2004-2005, peu de moyens, beaucoup de mobilisation et l'espoir de développer intelligemment notre quartier.